Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/226

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su nùnomn

tout · a fui’, tout s’est dissipé. Le cercle s’a== grandit ; les édifices eux-mêmes, mobiles sur leurs bases, semblent atteindre aux conüns d’un horizon immense. Adele est opressée, le silence du néant pèse sur son ame comme la massue de plomb d’un pénible cauchemar ; la terre tourne et Temporis ; est-ce une vision de la mort qu’elle’vient d’avoir ? L’airain du tamtam re·=· tentit dans les airs ; c’est le glas ; le glas terrible : il n’y a plus de vertige ; ce qui fuyait se rap=· proche ; les portes roulent sur leurs gonds les deux battants sont ouverts. Dans la lon·= gué perspective d’un deuil insolent, s’étaient les vanités de l’impie ; le temple s’est trans==formé en un sépulcre ; partout le voile mortuaire s’étend ; les galeries, les ogives, ·les con=· sécrétions, le culte du divin Maître, sa chaire de vérité, ses autels, ses saints, le rideau de l’orgu.eil les cache. Sur un’lbnd noir parsemé. d’armoiries, d’écussons, de chiffres, de devises.’ ’et de larmes d’argent, se projettent, va’cillan=· ; tes, comme dans.une nuit de ténèbres, le s’étoiles d’un innombrable luminaire.... Le char e s’arrête, la croix parait, et en arrière tout le clergé de la paroisse, les prêtres, les diacres, les sous-diacres, ayantà leur tête le curé et seà