Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/258

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saignements. Vous sentet bien, j’ai causé avec I elle, ce n’est pas pour des prunes : c’était pour lui tirer les vers du nez... Et puis, figurez’ » vous que, tout en taillant la bavette, j’ouvre l’œil : sans faire mine de rien, j’ai vu passer des sacoches ; elles en contenaient de ces écus ! Avec la moitié, je vous jure que de notre vie si ni de nos jours, nous n’aurions plus besoin de voler. Comme ça profiterait dans nos mains ! sa Mais la fortune va toujours à qui ne veut pas s’en faire honneur. Ce gueusarîl de propriétaire, îmaginei-vous que parce- que le ·huit n un de ses locataire n’a pasacqnitté son terme à point nommé, il lui a fait porter ses meubles sur la place". d’en ai été témoin : c’était une désolation ; un père de famille, six enfants, et la femme qui était accouchée de la veille ; ils se fondaient en larmes, les malheureux ! ils le priaient, ils le suppliaient, ils auraient on plutôt attendri des pierres, on les a mis dans - » la rue-: tout-le quartier en était indigne. Va, ’ » ai-je dit en moi-m-ême, vieux coquin, je ne te perds pas de vue, jete revaudrai ça : àqui mal veut, —mal arrive ; si je puis te-servir un ’ plat de mon métier, je n’y ferai faute. Dès ce · ’ » moment, -j’ai épié l’occasion, elle s’offre au-