Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/266

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M. Lombard » Une allumette ! c’est bien pis, pour qu’elle se casse dedans, n’est-ce pas ?

LA FRUITIÈRE. » Eh bien, du balai de bouyeau, c’est-t-i méyeure ?

M. Lombard. » Apportez- en une branche, la plus ferme que vous pourrez trouver. »

La fruitiëre descend et revient aussitôt avec un brin de bouleau, qu’elle remetà M. Lombard.

M. Lombard. « C’est un cotteret que vous m’apportez !

LA FRUITIÈRE. » Il n’y en a pas de plus mince ; en forçant vous verrez que vous en viendrez à bout..

M. LOMBARD. » Ah l vous m'avez fait faire un joli coup ; la branche est rompue à présent, comment la retirer ?

LA FRUITIÈRE. n Pensez-vous qu’un clou ?..

Mme Lombard. » C’est trop court.

LA FRUITIÈRE. » Attendez, je m’en vais voir dans mes fouillis, je me souviens que j’ai par là une baleine.

M. Lombard. » Une baleine ! une baleine ! que ne me proposez-vous un éléphant ?

LA FRUITIÈRE. » Dame, que voulez-vous ! la plus belle fille ne peut offrir que ce qu’elle a.

M. LOMBARD. » Comment vous n’avez pas une aiguille à tricoter ?