Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/284

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z un » niioznns dame n’a’pas l’air d’une voleuse ; mais vu la circonstance, je ne puis me dispenser de demander ce qu’elle vient faire ici. LA DAME.· » Comment ce que je viens y faire ?·je viens apporter de l’ouvrage : ·. ’Lt : COMMISSAIRE. » ’Vous venpz., dites-vous ’ » apporter de l’ouvrageP ’. LA DAME. (cherchant : dans son panier). » ·Te·= nez, tenez, il n’y a pas tant de mystère. Ce sont des bandes de mousseline que j’apporte L » à festonner, il- y wan trente-quatre aunes 5 faut-il vous les déployer ? p, LE COMMISSAIRE. » Non, non, cela n’est pas nécessairegmais puisque vous faites travailler les °Goliez, vous avez donc un commerce ? LA DAm :. » Je tiens les articles de broderie, je suis assortie en tout ce qu’il y a de plus nou- ’ veau ; monsieur est marié, je pense : si madame votre épouse souhaitait faire quelques · py emplettes, voilà mon adresse (lui remettant une carte imprimée), madame Derval, bou- » » ’levard des Invalides, près de la rue de Babylone.·Elle trouvera chez moi tout ce dont elle aura besoin, et à juste. prix, je suis très ac-L » commodante. ~. Le COMMISSAIRE. » Je vois que c’est la vérité,