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leuse entre chez le chapelier, on la charge d’a- E, , cheter un chapeau, celui qu’elle choisit n’est’ jamais prêt, on, va le lui garnir, c’est l’aFfaire d’une heure ; en attendant, elle va et vient, ·rentre dans la boutique du chapelier, se fait voir sur ’ la porte, et quand elle est bien sûre ·d’avoir été apperçue de l’horloger, elle traverse rapidement la’rue, se présente à ce dernier et lui dit : Monsieur un tel (elle donne le nom du chapelier), vous prie de me confier deux montres · d’or du prix de cent vingtà cent trente- francs, c’est un cadeau que je désire faire à mon. frère, mais monsieur veut choisir. » L’hor= loger reconnaît la domestique, il est plein de ’ sécurité, il lui remet les montres, elle les em- ’ porte ; de son comptoir Phorloger peut voir qu’elle’rentre en effet chez le cha pelier, il assiste presque à l’examen des objets, il les voit passer des mains du bourgeois dans celles des a garçons, il ne peut avoir- qu’unc’seule crainte, c’est qu’on ne s’en accommode pas. Un instant après, la’garn-iture du chapeau est terminée, la domestique le prend, et se rend directement chez l’horloger. « Monsieur, lui dit-elle, on ’prendra celle de cent trente francs ; je vais à deux pas porter ce chapeau, à mon retour Tom ; 1v. 20