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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/327

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nt. vnooq. ng i.

charretier, tâchait de l’amuser, tandis que ses camarades étaient —en œuvre : tout à coup le charretier, averti par un mouvement de la dossière que sa voiture charge un peu à cul, veut regarder ce qui occasion ne ce mouvement : « Je te défends de te retourner », — lui dit Servier, et le charretier obéit.

On m’a assuré que, plusieurs Fois, il est. arrivé à Goupi de monteren plein jour dans les halles, sur une diligence, et dlen descendre des malles, comme à lui appartenant. ·

Un jourje suivais un rouletier fameux, c’était le nommé Gosnet ;· en arrivant dans la rue. Saint-Denis il saute sur une voitu1·e, s’:-xffublè I d’un manteau ainsi que d’un bonnet de coton —· qu’il trouve sous sa main, et dans cet attirail il descend avec une valise sous le bras ; il n’é-, tait pas deux heures de l’après-midi ; mais pour éloigner les soupçons, Gosn et, en mettant pied à terre, alla droit au conducteur, et, après lui avoir parlé, il s’esquiva au détour d’une rue ; je l’y attendais, il fut arrêtéet condamné. Les roule tiers ne sont pas les gens les plus instruits du monde : aussi dans leurs expéditions leur est-il parfois arrivé de s’emparer d’objets. " précieux dont ils ignoraient complètement la