Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/336

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tout près de Molin, alors celui-êi s’avanceà la faveur du brouillard, et tenant lamontre ài quelque distance de l’oreille du bonhomme, il pousse de nouveau le bouton : « Ecoute-la, dit-il, ’ » chanter pour la dernière fois ; » et les deux voleurs disparurent en laissant au vieillard ce cruel adieu. I ’,

Les anciens voleurs à la tire. citent encore parmi les célébrités de leur profession, deux Italiens, les frères Verdure, dont l’aîné, convaincu d’avoir fait partie d’une bande de chauffeurs, fut condamûéà mort. Le jourl de l’exécution, le cadet, qui était resté libre, voul ut voir son frère à sa sortie de la conciergerie : avec plusieurs de ses camarades, il alla se poster sur son passage. Lorsque les voleurs vont le soir dans la foule, ils ont d’ordinaire un cri pour se faire reconnaître de leurs affidés zverdure jeune’, apercevant la fatale charrette, proféra le sien c’était lirge, à quoi le patient, en cherchant des yeux, répondit large. Ce singulier salut donné et rendu, on imaginera peut-être que Verdure jeune se retira ; en venant il avait déjà volé deux montres ; il vit tomber la tête de son Frère, et soit avant, soit après, il voulut jusqu’au bout exploiter la circonstance. La foule s’étant écoulée, il entra au