Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/361

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lapidaire, qui ne se fût pas avisé d’y’regarder de trop près. Le Petit Soldat et son ami l’Italien n’étaient pas fâchés de savoir si M. Timberman ne s’y tromperait pas ;·ils partirent de nouveau j pour Bruxelles, et engagèrent encore une fois la sœur aînée pour la même somme-qu’auparavant. Dix ours après, le Petit Soldat se présente chez l’usurier, · et lui annonce qu’il vient chercher la parure ; il compte son argent ; et la boîte où sont renfermés les joyaux lui est remise ; après avoir brisé les cordons et les cachets, · il l’ouvre, comme pour s’assurer de l’identité du nantissement ; mais tandis que le juif est occupé de vé- ’ ’ rifier les espèces, à’la boîte qui contient la sœur aînée, il en substitue une toute semblable qui P ’ contient la sœur cadette, et il laisse celle-ci sur le bureau, tandis que l’autre, par un mouvement subtil de la main, est imperceptiblement glissée au fond d’une poche de côté, pratiquée. dans la doublure d’un ample manteau. Le Petit Soldat va. se retirer, et déjà il se dispose à pren-. dre congé de M. Timberman ; l’Italien· entre, le visage effaré : « Ah l mon cher, dit-il, ’en abordant son ami, ·quelle fâcheuse nouvelle je ’ viens (apprendre l les deux traités que tu as envoyées à M. Champou de Gand, n’ont pas- ’ Tqun 1v. 23