Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/365

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de, l’impériosité d’un’maîmre qui allié des habi·’ tudes despotiques à un dégoût bien prononcé de la vie. Le gentleman descend de sa’chaise- de poste. Le chef affiublé de son bonnet noir soie- · gneusement descendu jusqu’au - dessous des oreilles, il paraît souffrant, morose, à- peine fait-il quelques signes ; il traverse les cours sans rien voir ; dans son incurie générale, il ne s’a·= perçoit pas même que le long fourreau dialpaga dans lequel il est enveloppé, balaie le pavé, et que les servantes, placées sur son passage, ont de friands mignois. Tout lui est indiffiérent, in-, commode, insupportable ; il ne se retourne. qu’une seule fois, c’est pour- s’assurer que John le suit avec le flacon de Soda Wate1·, et le précieux nécessaire de santé, c’est-à-dire la new London portative apothicaire, sans laquelle tout homme comme il faut, s’il n’est bourreau de · sa personne, ne saurait parcourir une distance de quatre milles. Cet attirail est déjà quelque peu singulier ; mais ajouté au costume, aux mae nières, et à bon nombre d’autres circonstances, il tourne promptement au grotesque ; et trois, heures ne se sont pas écoulées depuis l’arrivée · du gentleman que dans toute l’auberge on le regarde comme un plaisant personnage, u Q·u’a« »