Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/399

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Il YIDOOQ. ’191vétu

comme un ouvrier ; c’est un maçon, un, bottier, un charpentier ; quelquefois il simule l’aceent allemand ou italien, et paraît s’expri· » mertrès difficilement en français. S’il estâgé, il esthon homme ; s’il est jeune il est mais. Le faux perdant se distingue par la longueur et la largeur de son pantalon, dont une des jambes ° sert de conducteur à i’obj et pour le faire arriver jusqu’à terre. Le lecteur est ordinairement plus richement couvert que les deux autres ; c’est lui qui endosse la redingote à collet de velours, ’ et se pare du castor à longs poils. Longg-temps les ramastiques furent traduits en police correctionnelle, et le maximum de la peine qu’ils encouraient était cinq années de prison. Il me sembla que l’on devait établir une distinction entre eux ; et que, quand l’escroquerie avait été consommée à l’aide d’un faux en écriture, le défit prenait un caractère plus grave, et tombait dans la compétence des Cours d’assises. J e me promis de saisir la première occasion, pour présenter à l’autorité judiciaire quelques. observations à ce sujet ; elle ne tarda pas à s’oi% frir. J’arrêtai les deux plus anciens professeurs en fait de ramastique : le nommé BALÉSE2 dit · Marquis, et son complice. D’abord j’exposai