Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/78

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des terre-à-terre, et s’avançant pourtant, à force de Zigs-zags. Tandis q n’il décrit ainsi des S, des Z et toutes les lettres bancroches de Yalphabet, les deux pensionnaires se consultent sur ce qu’ils feront : « Si tu étais de mon avis, dit l’un d’eux, nous lui prendrions ses deus cents balles, à-ce ii vieux rat.’

s — » Parbleu, tu as raison, son argent vaut. celui d’un autre.

— » Eh oui ! suivons-le.

—·- » Suivons—·le u -, ’

Malgré ses tergiversations le père Bailly avait déjà dépassé la barrière : toutefois ils ne tardèrent pas à l’apercevoir. Encore aux prises avec son vin, il marchait contre. vents et marée ; il y avait du tangage, beaucoup de tàngage, il chancelait, rétrogradait, obliquait, si bien qu’à le voir dans cet état, par humanité tous les oochers imaginaient de lui proposer- une place dans leur coucou ; « Passe ton chemin, mannea u n quin, répondait à cette ofFre le gracieux porteclé : le- père Bailly a bon pied, bon œil. » ’ bien lui en eût pris d’être’moins fier ; car en arrivant dans la plaine des Vertus, il ’-se trouva dans un grand embarras. Qu’on se figure ce

  • doyen de la geôle entre- les griffes des deux vo•-