Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/92

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ger d’eux un cautionnement qui, hors les cas d’escalade et quelques autres, répondrait des vols commis dans la maison dont ils sont les gardiens. J e reviens aux cambrioleurs, dont il existe deux variétés bien distinctes ; la première est celle des cambrioleurs à la /Yan (voleurs de chambres au hasard), qui s’introduissent dans les maisons, sans avoir auparavant jeté leur dévolu. Ces improvisateurs sont ceux qui vont frappant de porte en porte ; ils ne sont sûrs de n rien, où il y a, ils prennent, où il n’y a pas, le voleur perd ses droits. Le métier de cambrioleur à la)î7¢2n est très chanceux, sans être très lucratif ; les trois quarts du temps, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Ils vivent aux dépens des amateurs du dimanche, de toutes les fêtes et réjouissances possibles ; et tandis que pour se délasser de ses labeurs de la semaine, l’honnête industriel entouré de sa petite famille, va voir la joute sur l’eau, les distributions de comestibles, le feu d’artifice, ou qu’il se rend aux admirables représentations du Forget, de la Fausse-Clé, de la Pie woleuse ; tandis que le bouquet lui paraît ravissant ou que des brigands pour rire excitent son enthousiasme, chez lui des brigands plus réels font leurs petites affaires,