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UNITÉ DE COMPOSITION.

thoracique chez les Vertébrés supérieurs, il chercha à se faire des conditions d’existence de ces os une idée générale, indépendante de toutes leurs variations de détail ; puis il aborda leur étude chez les Poissons, prenant pour base dans ses déterminations les caractères de connexion, et s’éclairant, lorsqu’il y avait lieu, des lumières de l’ostéogénie.

La conclusion générale du Mémoire fut celle-ci :

« La charpente osseuse du membre pectoral est composée des mêmes pièces que celle de l’extrémité antérieure des autres animaux vertébrés. »

Le second Mémoire, spécialement consacré à l’os furculaire, complète le premier. L’auteur venait de considérer cette pièce osseuse sous un point de vue général : il fait connaître les modifications curieuses qu’elle présente dans la série des Poissons. C’est l’étude des différences après celle des analogies.

De l’épaule, l’auteur passe, dans son troisième Mémoire, au sternum et aux organes thoraciques. Ici, les difficultés étaient plus grandes encore, et tellement, que quatre auteurs, Duverney, Gouan, Vicq-d’Azyr, Cuvier, s’étant occupés successivement de cette question, quatre solutions, entièrement différentes, avaient été proposées. Geoffroy Saint-Hilaire, appliquant pour la seconde fois sa méthode, s’attache à la considération des connexions, cherche les analogues des diverses pièces