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CONCORDANCE GÉNÉRALE.

frappante existe entre toutes les parties de sa doctrine anatomique. Parti de l’idée de l’Unité de composition, préconçue par lui, Geoffroy Saint-Hilaire est arrivé à sa Méthode nouvelle de détermination, laquelle, découverte la première, l’eût conduit à l’Unité de composition. Encore ici, et nous dirons même, ici surtout, il n’est aucun des résultats généraux de Geoffroy Saint-Hilaire dont on ne puisse faire, à volonté, le point de départ ou le point d’arrivée de tous les autres.

Voilà donc, dans deux ordres différents d’idées, deux séries parallèles de travaux, entre lesquelles, sans aller plus loin, nous reconnaissons déjà une intime parenté, celle qui résulte de l’unité de méthode. Mais ne nous arrêtons pas encore ; élevons-nous à un plus haut degré d’abstraction, et nous ne manquerons pas de découvrir de nouvelles relations. De ce point de vue nous allons apercevoir entre les deux séries elles-mêmes, prises dans leur ensemble, le même lien logique qui unit les parties de chacune d’elles.

Geoffroy Saint-Hilaire était encore en Égypte, qu’il abordait et résolvait dans son esprit ce qu’on peut nommer la question primordiale de l’histoire naturelle : celle de l’origine des germes des êtres organisés.

Admettons pour un moment, selon l’hypothèse si longtemps consacrée dans la science, que les