Aphrodite qui sur les blonds sables te poses,
Et dont la chevelure flotte sur les eaux,
Surgis éblouissante et nue et virginale
Dans l’aurorale
Pudeur de tes chairs roses ;
Voici Samia la blonde, orgueil de Maeander
Et ta sœur, par la beauté, fille de la mer :
Prête-lui ta couronne et ta belle ceinture,
Les anneaux d’orichalque et d’or à tes oreilles,
Enrichis-la de tes affolantes merveilles
Car son époux est Roi, de race et de stature ;
Et que le fol Eros de ses flèches fleuries
Qui font goutter le sang des cœurs en pierreries
S’arme et veille, ce soir de la vendange mure !
BIBLIOGRAPHIE
Cueille d’Avril, (parue le 4 septembre 1885), chez Léon Vanier, Paris.
Les Cygnes, (parus le Ier avril 1887), chez Alcan Lévy, Paris.
Ancaeus (paru le 16 mai 1888), chez Vanier, Paris.
EN PRÉPARATION :
Yeldis, poème dramatique.
Joies, poèmes.