Page:Vielé-Griffin - Joies, 1889.djvu/58

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Des oiseaux sont venus te dire
Que je te guettais sous les lilas mauves,
Car tu rougis en un sourire
Et cachas tes yeux en tes boucles fauves
Et te pris à rire.

Des fleurs t’ont promis quelque chose,
Car tu leur parlais comme on admoneste,
Puis voici que tu devins rose
En les effeuillant d’un si joli geste
Qu’il en disait la cause.