Page:Vielé-Griffin - L’Amour sacré, 1903.djvu/111

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Je veillerai mon rêve.
Que l’air est frais et doux :
Les parfums s’y confondent comme un chœur
Aux cent voix embaumées…

CLAUDIA

Eh quoi ? Seigneur Pelagio !
Vous venez à mon rendez-vous ?
Combien de belles se morfondent à cette heure ?

PELAGIO

Aucune, désormais,
Puisque me voici, Claudia.

MARGHETTA

O, l’on ne vous attendait guère, ici,
On vous l’avoue.

PELAGIO

La surprise doit être charmante, avouez-le !

CLAUDIA

Pelagio, pour un peu
Vous feriez rire à vos dépens.