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Page:Vielé-Griffin - L’Amour sacré, 1903.djvu/127

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SAINT MICHEL

La porte est dose ;
Et, par delà les ais cloutés de fer,
Qu’un autre chante son air,
Qu’une autre cueille ses roses
— La porte est close d’une barre de fer.

Je songe d’un cloître
Aux chapiteaux de Saint-Trophime
Où regarder, un jour entier, les ombres croître
Et glisser, comme de lents moines noirs,
Dès l’aube de juin et jusque dans le soir
— De laudes à prime,
De sexte en none —