Page:Vielé-Griffin - L’Amour sacré, 1903.djvu/138

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Car tu ne sais rien de ces choses :
Tes grands yeux sont ouverts,
Ta bouche est close ;
Et c’est le soleil ébloui qui dit la strophe
Des univers
— Mêlant son rire aux roses —
Tu es muette et simple comme les choses.
Et si j’ai regardé au loin c’est pour me taire,
Scrutant l’éternité de ton mystère,
Cherchant le geste immense dont ta vie est faite,
Taciturne à rêver quel Dieu est le poète ?…