Page:Vielé-Griffin - L’Amour sacré, 1903.djvu/99

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Hélas ! quel homme eut jamais un secret ?

PELAGIO

Jth ! parlez-en :
Les vôtres courent les rues.

CLAUDIA

Ti ! l’insolent !

GIOVANNI

Oui, rien n’est secret que la vérité.

PELAGIO

Elle se cache du moins… quand elle est nue.

GIOVANNI

Non, elle est toujours là, vêtue de nos mensonges
Et riant à travers ses voiles.

Viens, Marghetta, il se fait tard ;
Je ferai route sous les étoiles
— Tes yeux ! —
Un baiser ; pas d’adieu.