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Page:Vielé-Griffin - La Chevauchée d’Yeldis, Vanier, 1893.djvu/35

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DIPTYQUE

(A peindre)




Voici la plaine aux grands blés roux
Que rêvait un moine de Fiésole ;
Regarde la faux qu’on y voit luire :
La faux est belle
Qui vole
A tire-d’aile,
Comme une aile noire dans les blés roux ;
La Mort est belle et sans paroles,
Et fauche et fauche à larges coups
Et sa moisson est bonne et belle.



De sa faucille
Le bel Amour glane des fleurs