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Page:Vielé-Griffin - La Légende ailée de Wieland le forgeron, 1900.djvu/23

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Il y eut trois filles blanches et belles
Qui vinrent portées sur le vent du Sud
Se poser près d’un lac en refermant leurs ailes,
Ainsi s’en vient,
Quand mollit l’hiver rude,
Le printemps prompt qui fleurit près des fiords ;
Et les eaux étaient bleues qui les miraient en elles
Et tièdes, car l’été suit le printemps du Nord,
Le rejoint sans effort
Et leurs pas se mêlent
Et sa joue s’en avive et la saison est belle.
Comme un rayonnement chaud et clair environne
La jeunesse qui s’éveille,
Ainsi au printemps rose se fond l’été vermeil :

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