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LA CHEVAUCHÉE D’YELDIS




Les tourelles qui La couvraient de leur ombre
Se fuselaient en orgue, sur le ciel,
Ces soirs de juin aux voix sans nombre ;
Et, vraiment, toutes les musiques
Qui vibraient aux terrasses riches en miel,
Tout ce lent juin ensoleillé,
Etaient comme un seul long cantique
A maintes voix, émerveillé.....

Yeldis accueillait, dès le seuil,
Parfois,
Et parfois, nous attendions, haletants,
Assis au porche ombré de deuil,
A l’écouter chanter comme un printemps ;
Et le vieillard, son père ou son époux,