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Page:Vigier - Davout, maréchal d'empire, Tome 2, 1898.djvu/250

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n’y était attaché que peu de cavalerie. Enfin, le 8e corps, celui des Pyrénées, était également de 3 divisions d’infanterie (9 régiments) et d’une division de cavalerie légère, n° 12, composée de 3 régiments.
Ainsi, sans compter la Garde, la totalité de l’armée active se trouvait répartie en 28 divisions d’infanterie, comprenant les 105 régiments qui existaient alors. L’Empereur avait arrêté la formation de cinq régiments étrangers : le premier, composé de déserteurs piémontais et italiens, devait se réunir à Chalon-sur-Saône ; le deuxième, de Suisses, du côté d’Amiens ; les Polonais formeraient le troisième, réuni à Soissons ; les Allemands, le quatrième, sur la Loire du côté de Tours, et les Belges, le 5e, sur la ligne de la Somme. Il fut convenu que chacun de ces régiments recevrait un uniforme se rapprochant le plus possible de la nation à laquelle ils appartenaient, afin de pouvoir utiliser les déserteurs avec l’habit sous lequel ils viendraient. Quant aux cadres des officiers, ils devaient être remplis avec les officiers étrangers ayant suivi la fortune de nos armes, avec les Suisses qui étaient restés avec nous et, subsidiairement, avec des officiers français ayant longtemps servi en Pologne et en Italie pour les régiments polonais et italien, avec des officiers de nos départements de Flandre et d’Alsace pour les régiments belge et allemand. Quelques semaines plus tard, on forma avec les réfugiés espagnols un régiment qui se réunit à Angers et qui fut destiné à agir contre les insurrections de l’ouest.
Quant à la cavalerie, l’organisation arrêtée par l’Empereur, pour les armées du Nord et du Rhin, supposait la présence de 36 régiments de cavalerie légère ; or, il n’en