Page:Vigny - Héléna, 1822.djvu/47

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De ses gladiateurs jugeait de loin la chute,
Que vos oisives mains applaudissent nos morts.



Elle disait. Ses bras, sa tête prophétique
Se penchaient sur les eaux et tendaient vers l’Attique.
En foule rassemblés, remplis d’étonnement,
Quand pâle, enveloppée en son blanc vêtement,
Elle s’élevait seule au sein de l’ombre noire,
Les Grecs se rappelaient ces images d’ivoire
Qu’aux poupes des vaisseaux consacraient leurs aïeux,
Pour les mieux assurer de la faveur des Dieux.



fin du chant second.