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SYMÉTHA.

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« Navire aux larges flancs, de roses couronnés,
Aux Dieux d’ivoire, aux mâts de guirlandes ornés !
Ô qu’Éole, du moins, soit facile à tes voiles !
Montrez vos feux amis, fraternelles étoiles !
Jusqu’au port de Lesbos, guidez le nautonier,
Et de mes vœux, ce vœu montera le dernier :
Je vais mourir, hélas ! Symétha s’est fiée
Aux flots profonds ; l’Attique est par elle oubliée.
Insensée ! elle fuit nos bords mélodieux,
Et les bois odorans, berceaux des demi-dieux,
Et les chœurs cadencés dans les molles prairies,
Et, sous les marbres frais, les saintes Théories.