Page:Vigny - Servitude et grandeur militaires, 1885.djvu/193

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autrefois rouge, et je la relis souvent pour bien me convaincre de l’inutilité des avis que donne une génération à celle qui la suit, et réfléchir sur l’absurde entêtement de mes illusions.

Ici le Capitaine, ouvrant son uniforme, tira de sa poitrine : son mouchoir premièrement, puis un petit portefeuille qu’il ouvrit avec soin, et nous entrâmes dans un café encore éclairé, où il me lut ces fragments de lettres, qui me sont restés entre les mains, on saura bientôt comment.