Page:Vigny - Stello ou Les diables bleus, 1832.djvu/253

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— Et quelle autre femme pourrait l’entendre ? » dis-je en courtisan véritable ; car depuis longtemps une autre femme et M. de Pange m’en avaient donné des fragments.

Elle me tendit la main : c’était tout ce qu’elle voulait. Je baisai le bout effilé de ses doigts blancs, et je ne pus empêcher mes lèvres de dire sur sa main en l’effleurant : « Hélas ! madame, ne dédaignez pas mademoiselle de Coigny, car une femme est toujours un enfant. »