Page:Vigny - Stello ou Les diables bleus, 1832.djvu/38

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— D’abord, cela vient de la fadeur du siècle de Louis XV, qui alanguit mes paroles malgré moi ; ensuite, c’est que j’ai la manie de faire du style pour me mettre bien dans l’esprit de quelques-uns de vos amis.

— Ah ! ne vous y fiez pas, dit Stello en soupirant ; car il y en a un, qui n’est pas précisément le plus sot de tous, qui a dit un soir : « Je ne suis pas toujours de mon opinion. » Parlez donc simplement, ô le plus triste des docteurs ! et il pourra se faire que je m’ennuie un peu moins. »

Et le Docteur reprit en ces termes :