Page:Vildrac - Le Verlibrisme, 1902.djvu/19

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tendre que ce cadre n’était pas le bon ; ils ont pu, s’aidant de cet argument, mépriser beaucoup le métier, el c’est pourquoi nous avons le vers libre.

Le vers libre, puisque cela s’appelle tout de même un vers, n’a plus guère de commun avec le vers régulier, au point de vue de la forme, bien entendu, que la rime, et cela pas toujours. Pour ce qui est hémistiches égaux et césure, tout cela a disparu. Mais les novateurs prétendent l’avoir remplacé par autre chose.

Ils se disent épris de musique avant toute chose «au point que leurs perceptions s’étant affinées, et leurs sens étant devenus plus exigeants, ils n’ont plus su se contenter de la mélopée monotone et rigide du vers Parnassien ». [1]

  1. René Domine.