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Sylvie de Moliere

fez pas de m’écouter un moment, Le je facrifie tout à une occasion fi chere. :

“Je fis ce qu’il voulut, & je lé. coutay en achevant de m’habiller, ne pouvant douter qu’un homme qui brûtoit fa maifon pour cela, n’eut un grand befoin de me parler. Je luy rendis conte de mes froideurs & de mes. feints mépris des difcours que Madame fa mere m’avoit tenus, & des promcffes que je m’eftois crû obligée de luy aire, de peur qu’elle ne refolut à nous feparer. Cét éclairciffement luy fictous les biens du monde ; & enfin, Madame, aprés que nous y eûmes ajoûté une legere confüitation fur les mefures qu’il nous faudroit prendre pour trom «  per nos furveillans à l’avenir, je vis mon homme fi content, que pour beaucoup de chofe il n’eut pas voulu m’avoir pas brûlé un aflez beau baftiment.