III
LA VILLE DE SÉOUL
n somme, j’avais adopté le moyen le plus pratique et le plus expéditif. Par eau, il aurait fallu remonter le Han-yang pendant une demi-journée avant d’aborder à Hyong-Sang ou Ryong-Sang, petit port qu’il a été question d’ouvrir au trafic international, et qui deviendrait facilement une importante place de commerce. Par terre, j’étais arrivé à Séoul en dix heures de cheval. En chaise à porteur, pousse-pousse ou à pied, j’aurais atteint au moins deux heures plus tard les deux points de passage du Han-Yang, Mapou que nous connaissons, ou Chinghaï, situé en amont. De l’un de ces trois points, la ville est encore distante de près de 8 kilomètres, soit deux heures de route ; et ce qu’il faut bien appeler des routes, offre les plus beaux échantillons de fondrières et de casse-cou que puisse désirer un chercheur de pittoresque, ainsi qu’on a pu en juger.
Tout le monde a vu dans les journaux illustrés la