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V

LES RUES DE SÉOUL. — LA POPULATION
VIE PRIVÉE ET PUBLIQUE. — LES « YANG BAN »
LES MARCHANDS ET LEURS GHILDES
ASSOCIATIONS DIVERSES



Les monuments de Séoul sont donc rares. Il n’est pas probable que leur renommée attire jamais les « globe-trotters ». Heureusement, la capitale coréenne renferme autre chose que des beautés décrites et classées dans les « guides » où les Anglais, Américains et Australiens des « tours » trouvent leur fourniture de goût et d’esthétique. Ses rues, ses maisons, sa population, l’ensemble des lois ou usages auxquels celle-ci conforme sa vie publique et privée, sont un sujet d’observation extrêmement intéressant.

Même quand on a vécu pendant plusieurs semaines dans une province chinoise écartée comme le Chang-tong, tout paraît nouveau et surprenant. On n’a pourtant pas du tout la sensation d’un milieu original. Mais, si mille analogies frappantes ne laissent pas oublier l’ancien maître chinois, invisible aujourd’hui