Page:Villetard de Laguérie - La Corée, indépendante, russe, ou japonaise.djvu/162

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jamais souiller les regards de son père du spectacle de l’iniquité, et de toujours lui adresser la parole avec douceur.

« Si tous les sujets agissent conformément à cette règle, le crime disparaîtra totalement des provinces, des préfectures et des villages.

« Si le père n’exerçait plus sur son fils la puissance paternelle, ou si le fils refusait de la lui reconnaître, l’univers serait bouleversé. Car, la paternité est la loi suprême.

« Dans le cas même où le père refuse au fils son affection, le fils a le devoir de ne pas lui refuser son respect. »

— « Confucius a dit, chantonna le magister : « Les Cinq Châtiments sont affectés à trois mille catégories de crimes. Le plus grand de tous est celui que commet le fils qui se laisse envahir par des sentiments dénaturés contre son père. »


Un autre bambin fut appelé et commença :

« IIe Règle. Le noble doit observer l’étiquette à l’égard du Roi.

« Le Roi et le noble sont aussi distincts et aussi éloignés l’un de l’autre que le ciel l’est de la terre. Le Roi est le chef. Son nom est propagé au loin par la renommée. Le droit de commander est sa propriété. Le noble reconnaît sa suprématie ; il doit prendre ses vertus pour modèle et se conserver pur de toute iniquité. Le Roi, en tant que roi, le Noble en tant que noble, ont chacun leur rang et