troupes, avec des demandes d’indemnité, de compensation et de garanties pour l’avenir.
Immédiatement Li-Hung-Chang affirma la suzeraineté de la Chine. Il envoya contre les révoltés qui tenaient les provinces quelques vaisseaux de guerre et 4 000 soldats. Il établit un camp à proximité de Séoul et força le roi à payer une forte indemnité aux Japonais et à leur accorder, avec quelques avantages commerciaux, le droit de résider dans un quartier de la ville appelé Tchikkokaï, où étaient déjà les missions chrétiennes et catholique.
Déportation du Taï-Ouen-Koun en Chine. — Mais le ministre Yuan-Chil-Kaï et le commandant militaire Ma-Kien-Chung reçurent l’ordre d’inviter le Taï-Ouen-Koun à dîner, de l’enivrer, de le mettre dans une chaise à porteurs et de l’expédier sous bonne garde à Chémoulpo.
Un navire chinois l’y attendait et le conduisit à Changhaï, d’où il fut conduit au loin dans l’intérieur des terres, à Pao-Ting-Fou, et interné.
Deux ans après, un nouveau complot fut découvert.
Complot de Kim-ok-Kioum (1884). — Un certain Kim-ok-Kioum, chef des Tong-haks et, comme la suite le donne à croire, soutenu par les Japonais, recommença la tentative du Taï-Ouen-Koun, mais contre le Palais Royal seulement (1884).
La reine réussit à se cacher et resta introuvable. Le roi s’enfuit précipitamment sur le dos d’un eunuque au camp chinois, d’où Ma-Kien-Chung le ramena en