s’écoule dans un tube cylindrique à travers un tampon poreux qui l’empêche de prendre une énergie cinétique (au sens mécanique)
Fig. 4.
notable, malgré la discontinuité des pressions entre l’amont et
l’aval Considérons le système matériel constitué par la masse de
gaz qui occupe initialement le volume compris entre les sections A1
et B1, et finalement le volume compris entre A2 et B2.
Si l’épaisseur du tampon est négligeable vis-à-vis des longueurs A1B1 et A2B2, les deux états initial et final sont deux états homogènes définis par et et par et et représentés par deux points M1 et M2 du diagramme de Clapeyron (pression, volume) relatif à la masse de gaz considérée. Les états intermédiaires tels que AB sont au contraire hétérogènes ; ils comportent deux portions, de masses variables, aux pressions et et ne peuvent être représentés sur notre diagramme.
Si les parois du tube sont thermiquement isolantes (nous verrons d’ailleurs que ce n’est même pas nécessaire), nous sommes sûrs que notre système évoluant ne reçoit pas de chaleur de l’extérieur ; donc le travail qu’il reçoit de l’extérieur est équivalent à son augmentation d’énergie interne
mais l’équation d’état permet de remplacer le premier membre
par d’où la relation
qui montre que la détente se fait sans variation de température [1].
Donc les points M1 et M2 sont sur une même isotherme.
La température restant constante et uniforme, il n’y a pas
- ↑ Ce résultat ne serait plus exact pour un gaz de Van der Waals.
