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LE RENDEMENT DES MOTEURS THERMIQUES.
Grâce à la substitution les unes aux autres de toutes les masses élémentaires
le long de la chaîne qui va de la section 1 à la section 2,
le calcul de conduit à une formule d’aspect identique à celle
que nous avons obtenue plus haut, où toutefois les deux indices 1 et 2
ne se rapportent plus à deux états successifs de la masse totale, mais
aux deux états de la masse élémentaire qui correspondent à ses
deux positions extrêmes 1 et 2.
Le calcul sera plus clair si nous représentons alors par et
l’énergie interne et l’entropie évaluées pour l’unité de masse, et par
le volume spécifique ; sera-évalué aussi pour l’unité de masse. Nous
aurons alors
Mais l’écoulement, et les déplacements qu’il comporte, exigent une
modification de l’équation de conservation de l’énergie : elle doit faire
intervenir, au même titre que le terme et s’ajoutant à lui, l’énergie
cinétique et éventuellement l’énergie potentielle de position
évaluées elles aussi pour l’unité de masse.
Le travail total produit par unité de masse écoulée devient alors
La partie de ce travail total qui est transmise au fluide voisin est maintenant
égale à . Il reste, comme travail utile fourni à la
machine
et nous écrirons
Nous définirons comme énergie utilisable (par unité de masse) d’un
fluide en écoulement régulier, la fonction
Le travail utile obtenu, entre les sections 1 et 2, par unité de
masse écoulée[1], est donc égal à la diminution de la fonction
- ↑ La puissance du moteur est donc puisque représente, dans la notation
utilisée plus haut, le débit en masse.