Par contre, toute la suite de l’évolution des gaz produits par la combustion se place dans un domaine de températures où leurs propriétés peuvent être expérimentalement déterminées. Nous pouvons donc, sans aucune difficulté de principe, calculer , en évaluant le long d’une évolution réversible quelconque allant de l’état 1 (fin de combustion) à l’état 2 final (équilibre avec l’atmosphère).
Considérons, par exemple, l’évolution de l’air dans un foyer de chaudière. Elle se fait tout entière à une pression sensiblement égale à la pression de l’atmosphère. L’état 1 est déterminé par cette pression et par la température qui est ici égale à la température de combustion sous pression constante si la combustion a été pratiquement adiabatique. L’état 2 est déterminé par et par Parmi toutes les évolutions réversibles qui peuvent conduire de 1 à 2, considérons l’évolution à pression constante [1]. Alors, en appelant la chaleur spécifique sous pression constante du gaz brûlé[2], nous avons
ou
Partant de là, on peut calculer
mais cela exige de connaître aussi donc aussi le degré de
dissociation qui peut éventuellement subsister dans l’état 1. Il est
beaucoup plus simple de déterminer directement en
évaluant le travail utile obtenu dans une évolution réversible de 1 à 2
réalisée réversiblement avec une seule source constituée par l’atmosphère.
Si nous considérons encore le refroidissement isobare déjà
- ↑ Elle ferait intervenir une série de sources aux températures échelonnées de à
- ↑ Nous appelons ainsi le gaz produit par la combustion, dès son état 1 (température de combustion), même si la réaction n’est pas encore totale dans cet état et doit se poursuivre ultérieurement. Nous désignons alors par la chaleur spécifique brute : représente la valeur globale de la chaleur évacuée dans un refroidissement de valeur absolue