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LE RENDEMENT DES MOTEURS THERMIQUES.
le coefficient de qualité du cycle choisi ;
le rendement spécifique du cycle effectué ;
le travail produit par la vapeur sur le piston ;
le travail dissipé par les frottements dans le moteur.


Le rendement mécanique peut être nettement séparé des autres. Dans ceux-ci, par contre, il y a en général des réactions sur les autres facteurs lorsque l’on cherche à améliorer l’un d’entre eux.

Nous avons vu, par exemple, que si l’on élève la proportion d’air pour améliorer la fraction de combustion , on augmente la chaleur perdue par les fumées. De même, si l’on élève la température de la chaudière pour améliorer le coefficient de Carnot, on augmente encore

Par contre, en ralentissant l’évolution, on agit seulement sur le rendement thermique du cycle, dont on améliore simultanément deux facteurs. En effet, on diminue la température ce qui améliore on améliore en même temps en diminuant les augmentations d’entropie par évolutions irréversibles dans les étranglements.



CHAPITRE VI.

BILAN THERMIQUE.


31. Pertes énergétiques et conservation de l’énergie. — La répartition du rendement global entre les diverses transformations d’énergie en cascade, nous a ramené, dans le précédent chapitre, au point de vue de la conservation de l’énergie. Il est intéressant de le rapprocher du bilan énergétique, pour achever d’éclairer la signification de celui-ci.

Les pertes énergétiques ne sont pas des pertes d’énergie, qui seraient d’ailleurs en contradiction avec le principe de la conservation de l’énergie. Ce sont des pertes d’énergie utilisable.

De même que le premier principe donne la conservation de l’énergie, le second principe peut se traduire, dans le cas des évolutions mono thermes, par la décroissance progressive de l’énergie