Page:Villey - Propriétés générales des fluides moteurs.djvu/50

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
44
JEAN VILLEY.

Nous parlerons plus souvent toutefois de la chaleur spécifique à volume constant c, parce qu’elle a une signification plus simple et plus immédiate : la relation ôQ = dU pdv devient alors en effet ôQ = <ZU. c’est-à-dire que cdT n’est pas autre chose que l’augmentation d’énergie interne.

Nous savons d’ailleurs que G et c sont déterminés l’un par l’autre quand la surface caractéristique est connue. La relation qui les lie esL obtenue immédiatement en égalant les deux expressions C<ZT + hdp et cdT H— Zrfede 8Ç), ce qui donne

(C — c)rZT= Idv — hdp ;

d’où en particulier pour dp = o

—HS)/

mais


d’où

Même dans le cas des gaz que nous envisageons maintenant on constate, en ce qui concerne les variations de G et c lorsque le point représentatif se déplace sur la surface, des résultats souvent très complexes.


20. Paramètres énergétiques d’un gaz. — Pour comprendre ces résultats, il importe de démêler les manifestations diverses d’une augmentation de température cÜT, et les formes diverses que prend dans le gaz l’énergie cdT qu’il a fallu lui fournir pour provoquer dT sans modifier le volume.

Les choses sont moins compliquées que dans le cas des liquides où les chauffages étudiés (qui provoquent des augmentations de volume soit par simple dilatation, soit par vaporisation) imposent aux molécules des écartemenls contre les forces de cohésion : cela exige, outre l’énergie fournie individuellement aux molécules, la création d’énergie potentielle de position mutuelle de ces molécules. Dans le cas d’un gaz, à de très petits termes correctifs près (qui ne deviennent appréciables qu’au voisinage de la liquéfaction), il n’y a