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PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES FLUIDES MOTEURS.

Avec des molécules plus complexes, où $c$ continue à augmenter, le rapport y diminue encore.

Lorsque l’équation d’état cesse d’être assimilable à celle des gaz parfaits, par exemple au voisinage de la liquéfaction, ou pour des valeurs faibles du volume spécifique, ou dans le cas de dissociation thermique, ces relations simples disparaissent, et il faut se référer à l’équation générale

$\gamma ={\frac {\left({\frac {dp}{dv}}\right)_{\mathrm {S} }}{\left({\frac {dp}{dv}}\right)_{\mathrm {T} }}}.$

Nous noterons enfin que, dans la partie du domaine gazeux voisine de la courbe de saturation, où le gaz est alors communément désigné sous le nom de vapeur surchauffée (et, sur la frontière même, vapeur saturante) les chaleurs spécifiques présentent des variations souvent importantes et assez compliquées dues, non plus à des modifications des paramètres énergétiques des molécules considérées individuellement, mais à l’entrée en jeu du paramétre relatif aux modifications sensibles qui commencent à affecter l’énergie potentielle de cohésion, au voisinage de la liquéfaction.

CHAPITRE IV

DIAGRAMMES THERMODYNAMIQUES.

24. Représentation des évolutions réversibles. — Puisque tous les états d’équilibre d’un fluide donné, dont on connaît la surface caractéristique mécanique peuvent être représentés par les points du plan cartésien $p$ (pression) $v$ (volume spécifique), ou par les points de plans cartésiens variés $x,\,y,$ où les coordonnées $x$ et $y$ sont des fonctions de $p$ et de $v$ choisies avec les précautions indiquées au paragraphe 6, n’importe quelle évolution réversible (donc constituée par une succession continue d’états d’équilibre infiniment voisins les uns des autres de proche en proche), subie par une masse $\mu$ de ce fluide, sera représentée par une ligne continue sur le plan de coordonnées utilisé. La représentation ainsi réalisée s’appelle un diagrammether-