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JEAN VILLEY.

addition près) de l’état (p, v) du fluide, les courbes S = const. ne se coupent pas mutuellement[1] ; il en est de même pour l’énergie interne U et par conséquent aussi pour U —Hpv ou Z ; enfin, on peut réaliser adiabatiquement les détentes à À constant, dans des écpulements sans résultat mécanique : ces détentes adiabatiques comportent des augmentations d’entropie, liées aux freinages irréversibles qu’elles exigent, mais elles ne peuvent jamais comporter de diminution d’entropie ; une courbe Z = const. ne peut donc pas revenir couper en un second point une courbe S = const. qu’elle a déjà rencontrée.


29. Diagrammes divers. — On emploie encore, le cas échéant, mais moins fréquemment, d’autres couples de variables pour construire des diagrammes thermodynamiques. On peut citer par exemple (/w, /j), (logy), loge), (Z, / ?), (Z, log/ ?),…, qui peuvent, suivant les cas, rendre des services particuliers.

Un diagramme donnant le produit pi’en ordonnées est particulièrement commode pour étudier les écarts d’un gaz par rapport à la loi de Mariotte. Le diagramme logarithmique, permet de contrôler facilement le degré de légitimité de l’approximation réalisée en représentant une détente donnée, dans le diagramme de Glapeyron, par une équation p’olytropique pvk = const., laquelle entraîne Iog/ ? —J— A*loge = const : II s’agit donc de vérifier dans quelle mesure la courbe logarithmique correspondante peut être confondue avec sa tangente.

  1. Comme on l’a vu au paragraphe précédent.