L’Appareil-Bottom réduit, à peu près de la même manière, la besogne de la Critique : il épargne ainsi bien des sueurs, bien des fautes de grammaire élémentaire, bien des coq-à-l’âne et bien des phrases vides qu’emporte le vent ! — Les feuilletonnistes, amateurs du doux far-niente, pourront traiter avec le Baron à son arrivée. Le secret le plus inviolable est assuré, en cas d’un puéril amour-propre. Il y a prix fixe, marqué en chiffres connus, en tête des articles ; c’est tant par mot de plus de trois caractères. Quand l’article est glorieux pour le signataire, la gloire se paye à part.
Comme régularité de lignes, comme œil, comme logique stricte et comme mécanique filiation d’idées, ces articles ont, sur les articles faits à la main, la même et incontestable supériorité que, par exemple, les ouvrages d’une machine à coudre ont sur ceux de l’ancienne aiguille.
Il n’y a pas de comparaison ! Que sont les forces d’un homme, aujourd’hui, devant celles d’une machine ?
C’est surtout après la chute du drame d’un grand poète que les bienfaisants effets de ces Articles-Bottom seraient appréciables !
Là serait comme on dit, le coup de grâce !… Comme choix et lessivage des plus décrépites, tor-
tourner et d’où s’échappent mille petits papiers imprimés contenant de longues prières. De sorte qu’un seul homme en dit plus, en une minute, que tout un couvent dans une année, — l’intention étant tout.