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Page:Villiers de L'Isle-Adam - Nouveaux Contes cruels.djvu/106

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car elle vit les yeux sacrés qui la regardaient ; et les lèvres de la statue s’entr’ouvrirent ; et Celle du Ciel lui dit, doucement :

— « Ma fille, ne te souviens-tu pas ? Tu m’as confié ton voile, et la clef de ta cellule, avant de nous quitter. Je t’ai donc remplacée, ici, accomplissant sous ce voile, toutes les tâches de tes vœux : nulle d’entre tes compagnes ne s’est aperçue de ton absence : reprends donc ce que tu m’as confié : rentre dans ta cellule, et… ne t’en va plus. »