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Page:Villiers de L'Isle-Adam - Nouveaux Contes cruels.djvu/184

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qu’il a réellement égalés, l’immense supériorité d’avoir su, au moins, ce qu’il faisait ?

Mais, j’y songe ! Pourvu que ce candidat modèle ne se heurte pas, inopinément, contre l’un de ces engouements de la foule pour un inconnu qui passe… — engouements mystérieux devant lesquels, prévisions, calculs, sentences, deviennent de la fumée sous une rafale — et qui semblent allumer, tout à coup, au front de ce passant, comme la lueur d’un destin[1] !

  1. Ici se terminait la première version de ce conte ; sur une copie postérieure, Villiers de l’Isle Adam ajoutait les lignes suivantes :

    « Heureusement, je n’aperçois, sur les murs, que les affiches d’un certain boulanger nommé Jacques — et je ne présume pas que ce compétiteur puisse l’emporter sur un homme d’une valeur aussi convenue que notre digne et si clairvoyant incendiaire. »