votre devoir, nous conclurons à l’épée, si vous voulez, mais écoutez d’abord ma pensée sincère, car vous parlez en juge, alors que tous ont besoin d’absolution, ici. — Tôt ou tard, à défaut de roi (si, par impossible, grâce à l’inaction des vôtres ou à leur tiédeur, nous ne parvenons pas, avant l’imminente guerre, à faire entendre raison à la foule française), à défaut, dis-je, de roi, votre conscience vous criera : — « Vous avez abandonné votre chef, votre légitime prince pour des scrupules de factions usées, passées et mortes, vous n’avez pas servi la cause qui, par vous et avec notre bonne volonté, pouvait devenir la meilleure et faire refluer la basse marée qui nous submerge. — Ce jeune roi, froid mais innocent, c’était à nous tous d’être son règne, sa révélation, ses grands hommes, la persuasion de la patrie, son éloquence devant ses adversaires. Il ne représentait que l’ensemble de nos efforts qu’il a, quand même,
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