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Page:Villiers de L’Isle-Adam - Derniers Contes, 1909.djvu/260

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dont je n’ai, d’ailleurs, cure, l’ayant pesée. — Sur ce, monsieur, comme je suis très étonné d’être veuf, — cas bizarre et que je n’avais pas prévu, — et comme le moment serait mal choisi de m’étendre davantage, souffrez que j’aille rendre enfin les derniers devoirs à celle qui n’est plus : je pense que son désolé cousin, son fiancé, le baron de Z…, a déjà pris le deuil ; de plus longs retards, de mon côté, seraient inconvenants… et, quant à l’enquête, vous instrumenterez là-bas plus sérieusement qu’ici, n’est-il pas vrai ?… Allons, partons : mon tilbury doit m’attendre en bas ; d’ici chez moi, c’est l’affaire de vingt minutes.

Ce disant, et pendant que M. le juge d’instruction l’écoutait encore, bouche à demi béante, le vicomte de Rotybal a saisi son chapeau sur une chaise et s’est levé, prêt à supplier le magistrat de passer le premier.


À ce point de l’entretien, M. le commissaire de police de la ville de est entré précipitamment, retour du château.

Remettant un pli cacheté à M. le juge d’instruction, puis offrant un profond salut au jeune gentilhomme :

— Voici le compte rendu de l’autopsie, dressé en ma présence par les docteurs de la Faculté, a-t-il dit.

Ayant parcouru d’un coup d’œil le pli doctoral, ce fut avec une sorte de stupeur nouvelle que le magistrat donna lecture du rapport suivant, — (rédigé