CHAPITRE VII
LA BIBLIOTHÈQUE INCONNUE.
« À chaque pas du temps, l’intelligence humaine
« Ouvre, en l’illuminant, la nuit du phénomène,
« Saisit plus de rapports,
« Et prenant sur le fait les forces de la vie,
« Ravit à la matière, à son joug asservie,
« Des lois et des trésors.
« L’homme explique le sphinx et la pierre thébaine ;
« Il dévoile à demi l’Afrique au sein d’ébène
« Sous l’œil de ses lions ;
« L’aveugle Destin voit par son expérience :
« Il groupe, dans les cieux, autour de sa science,
« Les constellations !… »
Cette étrange bibliothèque était un trésor de livres rares et curieux, de manuscrits extraordinaires et de documents inconnus. Bon nombre d’entre eux portaient des anneaux d’armoiries religieuses : ils provenaient de cloîtres d’Italie, de Sardaigne et d’Allemagne. Réchappés de l’incendie ou du pillage des couvents, ils avaient été collectionnés, un à un,