Sibérie ou Orient. — Vivace ; annuelle où bisannuelle dans la culture. — Plante très voisine de l’ognon par ses caractères botaniques, quoiqu’elle ne forme pas de bulbes proprement dits, mais seulement un renflement peu marqué à la base de chaque pousse. Feuilles nombreuses, fistuleuses, d’un vert assez foncé, un peu glauque, longues de 0m,25 à 0m,35 ; la seconde année, tiges de 0m,50, renflées vers le milieu, terminées par un bouquet sphérique de fleurs semblables à celles de l’ognon.
Culture. — La ciboule peut se propager par division, chacune de ses tiges, renflée à la base, pouvant donner naissance rapidement à une touffe nouvelle. Cependant comme elle grène abondamment et qu’elle est sujette à souffrir du froid dans les hivers rigoureux, on préfère habituellement la reproduire par la voie du semis. On choisit pour cette culture une bonne terre bien fumée et bien préparée, et l’on y sème la ciboule en place depuis le mois de février jusqu’en avril ou en mai ; les soins adonner se réduisent, comme pour les ognons, à quelques sarclages et arrosages. Trois mois après le semis, on peut commencer à couper les feuilles des ciboules.
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| Ciboule commune. réd. au huitième, tige séparée réd. au quart. |
Usage. — Les feuilles, qui ont un goût d’ognon très prononcé, s’emploient comme condiment.
CIBOULE COMMUNE.
Bulbes ou renflements très allongés, d’un rouge cuivré, revêtus de membranes sèches, comme celles de l’ognon, qui accompagnent les feuilles jusqu’à plusieurs centimètres au-dessus de terre. C’est la forme qu’on cultive le plus généralement ; elle est productive et relativement rustique.
La graine est noire, anguleuse, déprimée et concave sur l’une des faces, ressemblant tout à fait à celle de l’ognon. Un gramme en contient environ 300, et le litre pèse en moyenne 480 grammes ; sa durée germinative est de deux ou trois ans.
