tères particuliers à leur maximum de développement. Comme partout, du reste, le nombre des fruits est, dans ces plantes, en raison inverse de leur développement ; tandis que la F. de marais ou de Windsor peut avoir de dix à quinze cosses par tige, il est rare qu’un montant de F. de Séville ou d’agua dulce en porte plus de trois ou quatre bien développées.
Cette plante se rapproche beaucoup, par son aspect, de la F. de marais.
Fève julienne. Cosses réd. au tiers. |
La F. julienne est rustique et moins sensible à la sécheresse que les fèves de Windsor ou de marais. Malgré la petitesse relative de son grain, elle n’est guère moins productive que ces dernières. Les cosses sont, dans la fève julienne, plus courtes et moins larges, mais beaucoup plus nombreuses que dans les variétés à gros grain ; en même temps le grain est très régulièrement plein et nourri.
Les caractères de cette variété sont les mêmes que ceux de la précédente, à part la couleur vert foncé du grain, couleur qui se conserve jusqu’au delà de la maturité. La plante est aussi légèrement plus tardive et a le feuillage d’un vert un peu plus foncé.